s' es p a c erait alors une sorte de catastrophe de la page,  
 qu'on s'y attende. seule celle qui court défait les autres. On entend son de
 son cheval /anne ma soeur/ la poussière dressée sur la route
 blanche, le regard aigu tranche la tour à double tour, l'oreille pleine des
 vagues annonce en silence les oublis définitifs. Clouées mur, les persiennes
 aux rideaux  permettent le maintien : un semblant d'humain qui répond 
 de ma place. Elle, fixée des pieds au scaphandre n'agit que peu, attend que
 les mains aient fini de s'agiter au rythme, elle, souffle en creux,  
 juste un poumon filtre la course et l'arbre des familles colle à son dos.  
 J'ai le ventre fragile sitôt la jupe déroulée, 
 à pleine amorce d'appât friolant, la rapide jaillit, habite la lèvre et remue clique
 fièvreuse aux doigts, qui de moi ? bien au devant l'avance s'encourse à
 galoper m'oblige m'enrobe de la tête au talon C'elle n'est pas la vraie, 
 avarie la figure de milliers plissés, 
 pour qui passe vite dessus nous sommes elles, une et moi
 d'images
          j'en reviens
          ça pourrait paraître un haut mal de coeur  mais non;  c'est elles ou ça
          elles à peine et lui Tous les sujets sont lui Tous les sujets sont elle, 
          ils n'ont pas de figure, juste un genre grammatical un sujet et un verbe
          deux sujets pour le même verbe installés dans la page
          le verbe lui même varie peu, se décline en petits affrontements subits
                     : un décrochement à part 
                     cloque l'allée centrale, partant biais
                     un jardin escamoté d'une feuille sur l'autre, 
                     images d'eux d'elles de front 
                     corps insignifiants 
                     une perte des vues
                     une catasrophe indéfinie
                     j'en reviens
                     tous les jours.