30








il y a            forcément un trou à trouver sous ( l'herbe a gagné  les 
vêtements, c o u v r e l a

peau,
le sol, trou du trouble tisse un trou d'oeil en clin
m'incline à m'y mi- penché le corps au mur une porte des mouches une porte bassement disposée, renfrognée du couloir une boucle, faut glisser par dessous, se couler maigre, s'oublier pour n'être qu'un principal élémentaire le principal restant de déceler le trou, par principe ouvert à tendre et à détendre les abords, on y trouve certaines choses
à monter ou à démonter à serrer à maintenir dans quelques asse
mblages, le chemin du trou est une pièce mobile qui, selon la pos
ition qu'on lui prête retient ou laisse échapper
j'arrive les mains
avancées d'une approche où se mettent certains écarts jusqu'à
n'exister que de là,
à en perdre la notion de temps
doucement s'insinuent, se propagent, s'imprègnent, s'adaptent ...
le visage immobile semble penser ailleurs
rien ne bouge, l'air est chaud
seul un souffle de vent
contenu de respirations
anime le décor du voyage

sous la terre
sous votre chemise,

il y a un troupeau de trous.
 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








 

 

 

 

 

 



 

 

 

============================30
&